PAVOR NOCTVRNVS 2 – Extrait

Nocturne 1

La tête de Van pencha doucement vers l’avant. Ses bouclettes auburn tressautèrent sur le sommet de son crâne. Il somnolait sans le savoir. La musique classique qui diffusait une mélodie apaisante dans l’habitacle et le délicat ronflement du moteur le berçaient. Il était enveloppé de la chaleur bienveillante d’Anna à sa gauche et de celle plus électrique de Lance à sa droite Sur ses genoux reposait Lukil sous sa forme de chat au pelage noir, l’incube qui était désormais sous sa responsabilité. Le passage d’un dos d’âne à grande vitesse le secoua pour le réveiller tout à fait. Impossible de dormir avec la conduite acrobatique de sa tante Enora. Il était épuisé mais n’osait pas s’assoupir de peur de se retrouver à nouveau piégé dans les cauchemars. Il jeta un regard mécontent à sa tante dans le rétroviseur, n’osant pas briser le silence qui avait ponctué leurs déjà trois heures de route – et aussi parce qu’Enora le faisait vraiment flipper. Manque de chance, cette dernière l’avait repéré.

– Un commentaire à faire sur ma conduite, Van ?

Il hésita, évalua ses chances de survies, prit en compte le regard suppliant de Gareth à l’avant et baissa lâchement les yeux.

– Non.

Il avait assez pris de risques pour sa vie ces derniers jours, il avait eu sa dose de frissons et d’adrénaline. Le démon leva ses yeux dorés vers lui et esquissa un sourire moqueur. Van essaya de rester zen.

– On arrive bientôt ? demanda-t-il pour détourner l’attention.

– On en a encore pour une bonne heure, le renseigna Gareth. On traverse le plateau, on prend encore un peu d’altitude et on y sera.

– Il y aura beaucoup de virages ? s’enquit Lance, un peu plus pâle que d’habitude.

– J’en ai bien peur, fit Gareth en serrant très fort un sac en papier.

Enora en lança un second à l’arrière et Van se le prit dans la figure.

– Si tu gerbes dans ma caisse, je te bute ! ragea-t-elle. Comme si on n’avait pas assez d’un vomito !

Lance attrapa le sac en souriant, sans rien répliquer. Il fit mine de ne pas voir les regards goguenards qu’Anna et Lukil lui jetaient.

– Cheffe, est-ce qu’on peut envisager une pause pipi ? interrogea Anna.

– Et pourquoi pas un pique-nique champêtre aussi ?

Les passagers n’avaient pas l’air d’être contre l’idée ce qui énerva davantage la conductrice.

– Serre la vessie, Rainette, on doit arriver avant la nuit !

Et le voyage se poursuivit dans le même silence lourd du début. Les passagers se consolèrent en contemplant la gigantesque forêt de conifères qui bordait la route et ses vals dangereux. Le chemin de bitume s’enroulait autour de la montagne et sinuait entre les villages déserts. Van aventura le regard en contrebas et frissonna. Rien ne bordait la route, rien ne les séparait du vide, rien ne les retiendrait en cas de virage mal négocié et ils échoueraient au fond du ravin, noyé dans la brume qui les guettait au creux du vallon. Ces pins démesurés qui les entouraient lui rappelaient la peur et l’angoisse de ses plus noirs cauchemars et le pacte qui le liait désormais à Lukil. Van se frotta machinalement le pectoral. Est-ce que ses rêves avaient été annonciateurs ? Est-ce que son arrivée à l’Annexe était préméditée ? Il se sentait de moins en moins maître de son avenir.

Son regard quitta les fonds humides et fumeux du ravin pour s’autoriser une incartade sur les lèvres fines de Lance. Malgré ce qui avait pu se passer avec Lukil, il le désirait encore et se haïssait pour cela. Il était évident que son attirance n’était pas partagée et que les attentions passées de Lance n’étaient que poudre aux yeux. Seulement, ça ne partait pas. Il avait failli mourir par sa faute et ses entrailles se tordaient encore au contact de son bras contre le sien. Anna prit la main de Van et inclina la tête contre son épaule.

– Tu dois avoir mille questions, chuchota-t-elle. Je suis là pour toi, tu peux tout me demander, ne t’inquiète pas…

*

Au bout d’une heure. Enora quitta la route principale pour emprunter un chemin de terre qui passait au milieu d’un bois et qui débouchait sur un parking au pied d’une gigantesque propriété. Un mur de grosses pierres grises coiffé de fils barbelés en dessinait le périmètre. Le ciel couvert de janvier laissait à peine passer la lumière des étoiles.

– Voilà ! fit-elle satisfaite, on y est : L’Annexe !

Enora et ses élèves marchèrent jusqu’à un énorme portail en fer forgé surmonté de l’inscription latine « Scio, Audeo, Taceo ». De l’autre côté de la grille on pouvait distinguer les façades de plusieurs bâtiments modernes. L’agent spécial tourna la poignée et poussa le pan du portail.

– Ah d’accord, on entre comme ça… s’étonna Van.

Elle l’ignora et pénétra dans la propriété. Van haussa les épaules et suivit les deux autres avant d’être repoussé par une force invisible. Il perdit l’équilibre, tomba à la renverse et se stabilisa contre le torse de Lukil qui avait repris forme humaine. Van jura.

– Je crois que tu veux dire « merci », Šamšiš, rétorqua l’incube en plantant ses yeux d’or dans ceux noisette de son hôte.

Un sourire toxique souleva le coin des lèvres du démon et dévoila son sourire aux canines saillantes. Les longues mèches de cheveux noir caressèrent les joues de Lukil et chatouillèrent le nez de Van. Le rêveur conscient prit soudain conscience de la chaleur qui se dégageait du torse nu contre lequel il était niché. Ses yeux errèrent sur le pantalon de cuir noir dont était affublé l’incube. Ce dernier passa sensuellement la langue sur les lèvres et Van déglutit. Le contact du démon affolait ses sens et endormait son cerveau.

– Van, ça va ? s’enquit Anna.

La voix de la medium rompit l’emprise de Lukil.

– Tu peux te relever ? demanda Lance en lui tendant la main.

Van, trop fier pour accepter de l’aide, se redressa par ses propres moyens et tenta à nouveau de passer la grille mais il avança plus prudemment cette fois. Les mains tendues dans le vide il sentit une force, comme un courant marin puissant qui le tenait à distance.

– C’est quoi ce truc ?

– La sécurité… fit sa tante.

Lukil se plaça instinctivement devant Van, pour le protéger tandis qu’Enora poursuivait son explication :

– Comme tu as été marqué par le démon, le Garde t’invite poliment à sortir, si tu insistes, tu risques de l’énerver.

Van fronça les sourcils et étrécit le regard comme pour tenter de comprendre.

– Le Garde ?

L’incube ouvrit la main et l’approcha du visage de son hôte qui eut un mouvement de recul.

– Qu’est-ce que tu fous ?

Lukil claqua la langue contre son palais et empoigna, de force, la nuque de Van avant d’apposer la paume contre son œil droit. Le jeune homme sentit son nerf optique s’enflammer, il serra les mâchoires pour juguler la douleur et sa vision se troubla.

– Qu’est-ce que tu m’as fait ?

Le monde virait au noir complet, la migraine qu’il sentait monter prenait de l’ampleur et menaçait de fendre son crâne en deux. Il se courba en deux, son estomac semblait avoir été passé à l’essoreuse. Il sentit la poigne du démon se renforcer sur sa nuque.

– Regarde ! intima-t-il.

Van s’efforça d’ouvrir les paupières. Dans les ténèbres environnantes, il discerna une forme floue, humaine, mais pas tout à fait, assise sur le portail. La lumière qu’émettait cette forme était si puissante qu’il s’abrita les yeux. Lukil reposa la main sur son œil et la douleur cessa. Sa vue revint à la normale. Van respira lourdement comme s’il venait de fournir un effort physique intense. Son cerveau, perdu au milieu de tous les changements qui le frappaient un à un, n’était pas encore capable de traiter ce que Lukil lui avait fait voir. Il s’humidifia les lèvres et se redressa, hargneux.

– Donc, tu me fais venir jusqu’ici pour me dire que ton videur magique ne me laisse pas entrer ? balança-t-il à sa tante.

L’incube pouffa, s’il déplorait la faiblesse de son maître – qu’est-ce qu’il haïssait ce mot ! –, il appréciait son insolence. L’agent spécial avisa son neveu avec un sourire effrayant.

– Rainette, fit-elle simplement.

Anna ramena deux longues mèches blondes derrière ses oreilles et se retroussa les manches.

– Bien cheffe !

Elle saisit l’avant-bras de Van, effectua une chorégraphie compliquée avec ses doigts avant de prononcer à voix haute et claire :

Cedant.

Il ressentit un léger pincement sur la peau. Anna répéta l’opération sur Lukil.

– Venez ! ordonna Enora.

Ils passèrent le portail et suivirent une voie constituée de gravier blanc et entourée d’herbe gelée. Van détailla les bâtiments du regard, étonné de leur modernité. C’étaient des façades d’acier et de bois avec de larges fenêtres et surmontés de toits végétalisés. Il imaginait que l’Annexe était une vieille institution mais aucune construction n’avait l’air de dater de plus de trois ans.

– Si vous suivez le chemin de droite, vous trouverez la serre. Là, à gauche, c’est le bâtiment administratif. C’est là où vous allez. Gareth…

L’agent spécial prit la tête du cortège.

– On se voit à l’internat ! lança Anna en s’éloignant dans la même direction qu’Enora.

– Vous allez être reçus par le doyen, expliqua Gareth.

Van le regarda sans comprendre.

– Comment est-ce qu’il peut être déjà là alors qu’on est parti avant lui ?

– Hélicoptère… dit simplement Gareth.

Donc le vieux se payait des virées en hélico pendant qu’eux se serraient à l’arrière de la voiture de la conductrice la plus dangereuse de la planète ? C’était bien, il apprenait à mieux connaître son paternel mais n’était pas sûr de l’apprécier davantage.

– Ils ont les moyens à l’Annexe… commenta Lance.

– C’est quoi un hélicoptère ? balança Lukil.

Van sursauta, il n’était pas habitué à la présence de l’incube et à dire vrai, il le mettait mal à l’aise.

– C’est un genre de monture volante.

Les portes automatiques s’ouvrirent sur leur passage. Gareth fit un signe à l’homme derrière l’accueil et ils se dirigèrent vers l’ascenseur. Van était tendu. Coincé entre Lukil qui lui foutait la trouille et Lance qu’il avait envie de tuer et d’embrasser en même temps, dans ce minuscule ascenseur même pas assez large pour les épaules de Gareth, il sentait monter l’envie de hurler. Personne n’osait parler. C’était long. L’immeuble n’était pourtant pas si haut, quatre étages tout au plus. Il voulut consulter son téléphone pour se donner une contenance mais il ne pouvait atteindre sa poche sans effleurer ses compagnons.

Il resta les bras le long du corps et pria pour arriver au plus vite. Non pas pour voir son père, il l’avait soigneusement évité depuis la matérialisation de Lukil. Comment pouvait-il lui faire face et avoir une discussion avec lui sans péter les plombs alors qu’il lui avait caché l’existence du surnaturel ? Il voulait sortir de cet ascenseur parce que chaque seconde de silence faisait remonter à la surface des bribes de réalités qu’il n’avait pas la force mentale d’affronter. Son esprit lui balançait les souvenirs en touffe.

Il revoyait l’apparence monstrueuse de Lukil qui avait blessé et déchiqueté les exorcistes, Gareth en loup, la forme floue du Garde, Lukil passer de chat à homme. Son pouls s’accéléra et il dut respirer par la bouche pour faire entrer l’air dans ses poumons. Pour ce qu’il en savait, peut-être qu’une autre créature invisible les observait à cet instant, peut-être même qu’elles étaient partout, peut-être qu’il avait passé toute sa vie sous le regard scrutateur de ces choses qui connaissaient son existence et qu’il ne pouvait pas voir. Plus il y songeait, plus son cœur était broyé par l’angoisse. Il inspira plus rapidement mais c’était comme si l’oxygène refusait de se fixer dans ses poumons. Il suffoquait.

Lukil savait. Il avait connaissance de toutes les émotions de son hôte, de toutes ses pensées et de toutes ses sensations. Lukil savait également comment réagirait son hôte s’il avait l’audace de lui venir en aide aussi ne réagit-il pas au contraire de l’autre imbécile… Lancelin posa la main sur l’épaule d’Ivan et s’inclina légèrement pour chuchoter :

– Ça va ?

Le bout de l’oreille du jeune homme s’embrasa. Par réflexe, Van écarta la main secourable de Lance.

– Ne me touche pas !

Lukil agita la tête en soupirant. Tellement prévisible… Il n’y avait qu’une seule façon de traiter les têtes de mule comme lui.

– Šamšiš, regarde-moi.

– C’est mort, rétorqua Van en tirant sur le col de son t-shirt comme si ça pouvait l’aider à juguler sa crise d’angoisse.

La voix du démon se fit plus profonde et Van l’entendit l’appeler à l’intérieur de lui. Il ne sut pas comment mais il tourna la tête dans sa direction. À la seconde où leurs yeux se rencontrèrent, le temps s’arrêta. Van fut envahi d’images et de sensations. Il aperçut une plage et les embruns débloquèrent ses poumons. Il sentit des rayons de soleils éclatants et doux lui réchauffer la peau ainsi que des brins d’herbe gras et moelleux lui effleurer la plante des pieds. Son cœur se desserra dans sa poitrine

Lance ne comprenait pas, Van s’était tourné vers le démon et regardait dans le vide comme si on avait appuyé sur pause. Il passa la main devant les yeux de son camarade qui n’eut aucune réaction.

– Qu’est-ce que tu lui as fait ?

Malgré l’espace réduit et la puissance du démon, il était prêt à en découdre. Lukil se contenta de lui lancer un regard empreint de mépris alors que Van revenait à lui.

– C’est bon, ça va… fit ce dernier rassurant.

– Tu es sûr ? insista Lance.

– Ça va je te dis.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin et ils se précipitèrent à l’extérieur. Des néons balançaient une lumière crue qui se réverbérait sur le carrelage blanc cassé. Lukil se glissa derrière son hôte pour lui susurrer, enthousiaste :

– Parlons de ma récompense…

Van se sentit rougir mais ne se laissa pas déstabiliser.

– Merci mais j’étais pas au bord de la mort non plus donc pas besoin de t’emballer.

Ils progressèrent jusqu’à une porte ornée d’une plaque de cuivre où reluisait le nom de Landesse. Gareth frappa deux coups et attendit l’invitation à entrer.

– Monsieur, les nouvelles recrues sont arrivées, dit-il très formel alors que la veille ils buvaient des bières ensemble dans son salon.

– Merci Agent McKenzie.

Richard Landesse détailla les jeunes adultes suffisamment longtemps pour les mettre mal à l’aise. Le bureau était immense. Les quatre murs, à l’exception de la fenêtre, étaient ornés de bibliothèques et de vitrines bourrées à craquer de bric-à-brac d’un autre temps. De nombreuses plantes vertes s’épanouissaient dans leurs pots. Van fut surpris de voir des fruits pousser sur les branches d’un minuscule oranger, il n’avait pas le souvenir d’un père qui avait la main verte. Le bureau en revanche était austère avec sa grande surface noire et luisante où chaque objet était méticuleusement placé. Il ne comportait que l’essentiel, un ordinateur, un pot à crayon, un calepin et une photo de famille.

– Asseyez-vous.

Ils prirent place dans les chaises qu’on leur indiquait tandis que Gareth demeurait debout près de la porte tel un chien de garde.

– Bienvenue à l’Annexe. Avez-vous la moindre idée de ce qui vous attend ?

Van leva les yeux au ciel.

– C’est bien dramatique comme entrée en matière sachant qu’on n’a pas eu le choix d’être ici…

Van avait littéralement dû décider entre la mort et l’Annexe tandis que Lance avait trahi son camp et ne pouvait compter que sur l’Annexe pour sauvegarder ses souvenirs. Richard se leva.

– Je voulais m’assurer que vous compreniez la portée de votre engagement. Ivan, tu es l’hôte d’un démon de l’Érèbe. Ton existence seule met en danger l’équilibre des mondes. Une balle dans la tête (il mima le geste avec sa main et Lukil dénuda ses crocs) et l’univers est sauf. Pourtant, tu es encore en vie. Pour quelle raison à ton avis ?

Van n’hésita pas une seule seconde, si son père avait réussi une chose dans son éducation atypique, c’était d’avoir acéré son esprit de déductions.

– Parce que quitte à me tuer, autant m’étudier et m’utiliser avant.

Le doyen eut un rictus.

– Heureux de n’avoir pas donné naissance à un idiot. Pour le public, Lukil est un Maudit et tu es son Gardien, comme Enora est celui de Gareth. Ton rôle est de le canaliser. Tu comprendras qu’au moindre débordement, je serai contraint d’agir. Pour ton bien, ne laisse pas ton incube se déchaîner et contrôler tes humeurs. De plus, le personnel a vent de notre lien de parenté, je te saurai gré de ne pas entacher ma réputation avec des performances médiocres.

Les ongles de Van se plantèrent dans les accoudoirs alors que son visage demeurait impassible. Il devait fermer sa gueule, prendre sur lui et être un bon fils alors que c’était son père qui avait omis de le préparer à la vraie vie qu’il allait mener.

– Des questions ? demanda Richard.

– Non, grommela Van.

Il trouverait tout seul les infos sur les Gardiens et les Maudits. Le démon leva les yeux vers le doyen avec une expression glaciale. Il sentait la souffrance de Van. Le pacte le contraignait à protéger son hôte mais il n’avait pas le pouvoir d’arrêter les mots. Le doyen s’appuya contre le rebord de son bureau et se tourna vers Lance.

– Lancelin, vous êtes activement recherché par les Veilleurs. Dans le domaine du Rêve, les Cavaliers d’Hypnos sont à vos trousses et c’est également le cas des Lames de la Reine dans notre monde. Vous devez continuer de prendre l’infusion de larmes d’Ondines que l’on vous a donnée. Vous ne devez, sous aucun prétexte, vous endormir sans en avoir bu. Nous veillerons à vous en procurer en quantité suffisante.

Le doyen lui en confia un flacon.

– Une gorgée toutes les douze heures, cela bloquera votre accès au domaine du Rêve. Aucun oubli ne sera pardonné, si les Cavaliers vous effacent, vous ne nous seriez plus qu’aucune utilité et nous n’aurions aucune raison de vous garder parmi nous.

Lance sentit la tension monter mais ne la laissa pas l’atteindre. Il avait beau être jeune, il était haut placé parmi les Cavaliers et il n’en était pas à son premier coup de pression. Il croisa les mains sur le ventre.

– À moins que je ne devienne un élément indispensable en dehors du domaine du Rêve… dit-il en souriant paisiblement.

Richard apprécia l’assurance de Lance, il n’était peut-être pas qu’une belle gueule après tout…

– Conservez cet état d’esprit car les prochains mois seront extrêmement difficiles pour vous à la fois physiquement et psychologiquement. Vous avez des millénaires de retard sur les recrues de votre âge. Des éléments tels qu’Anna Fomoire ou les frères Menguc sont déjà considérés comme des agents de l’Annexe alors qu’ils n’ont pas encore terminé leur formation. Préparez-vous à souffrir, à échouer et à travailler dur pour gagner le respect de vos camarades et de vos supérieurs.

Couverture du roman yaoi, PAVOR NOCTVRNVS 2 par Ilhem H

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With love ♥

I.H.

3 réponses

  1. Rha…. Je viens de finir le tome 1 alors je me suis précipitée ici pour lire ce chapitre et maintenant je suis impatiente d’avoir la suite. Merci beaucoup pour ton travail !

    1. Merci à toi ! Tu me motives de ouf ! J’ai hâte que PN 2 sorte, je suis restée bloquée sur le scénario hyper longtemps mais là, je pense que ça va tout tuer x)

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